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Atelier Imagine au douar Aït Bayoud

Women1
المدونة
byTyffanys Michel
onJune 7, 2022

Par Tyffanys Michel bénévole avec La Fondation du Haut Atlas

Les femmes bénéficiaires de l’atelier Imagine. Photo par HAF.

Lundi 9 mai, nous avons pris la route direction la province d’Essaouira afin de présenter l’atelier d’autonomisation, Imagine, aux femmes de la coopérative. L’atelier d’autonomisation Imagine a pour objectif d’instruire, de permettre aux femmes de prendre conscience de leurs possibilités et de réaliser qu’elles ont le choix dans la vie.

Dès notre arrivée au douar, nous avons été chaleureusement accueillies par le président de la coopérative et quelques femmes déjà présentes. Les femmes nous ont offert le petit-déjeuner afin de commencer la journée de la meilleure des façons.

Par la suite, nous avons commencé l’atelier. La directrice du projet “Alphabétisation familiale dans la région de Marrakech-Safi”, Amina El Hajjami, a commencé par donner les règles de l’atelier comme le fait d’arriver à l’heure ou de rester sérieuse pendant l’atelier. Puis elle a donné les objectifs de l’atelier.

Ensuite, afin de commencer l’atelier paisiblement, Mme El Hajjami a mis une musique douce, les femmes ont fermé les yeux afin de se libérer de tout stress, et de se relaxer.

Jour 1: Les femmes se libèrent de tout le stress et se détendent avec une musique de fond. Photo par HAF.

Ce qui est incroyable, c’est le fait que chaque femme ait une définition propre à elle de l’autonomisation, et que chacune de ces,définitions nous a permis de souligner plusieurs mots importants tels que l’amour, la santé, la religion, etc.

Pendant l’atelier, régnait une atmosphère douce qui a permis l’apprentissage et la prise de conscience.

Jour 2: Les femmes dessinent ce à quoi elles ont pensé lors de la séance de relaxation et d’imagination. Photo par HAF.

Je suis profondément reconnaissante d’avoir assister à cet atelier, j’ai fait la rencontre de femmes incroyablement gentilles et souriantes. L’atelier s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur, les femmes du douar ont beaucoup d’humour, leurs sourires comme leurs rires sont très communicatifs. Malgré la barrière de la langue qui peut s’avérer être handicapante, j’ai adoré être parmi elles, car elles ont tout mis en œuvre afin que je puisse les comprendre.

C’est une expérience que chacun devrait vivre, surtout lorsque nous avons grandi dans un autre pays, avec une éducation et une culture très différentes. Lors de cet atelier, j’ai pu voir le bonheur de ces femmes et leur détermination afin d’obtenir des choses auxquelles nous, femmes européennes, avons déjà accès, comme l’indépendance financière ou le fait d’avoir le choix sur notre avenir.

This publication was produced with the financial support of the European Union. Its contents are the sole responsibility of the High Atlas Foundation and do not necessarily reflect the views of the European Union.